Lancement des programmes 2021-2024 soutenus par des contributions liées à des projets
Plus d'informations : swissuniversities.ch/fr/themes/politique-des-hautes-ecoles/programmes-et-projets
Les hautes écoles suisses, comme la société dans son ensemble, ont affronté en 2021 des défis d’une ampleur inédite. La crise du coronavirus les a heurtées de plein fouet, leur imposant d’abord la poursuite de l’enseignement à distance, puis, lors du retour en présentiel, l’instauration du certificat Covid. Les mesures sanitaires prises dans le monde entier ont freiné les échanges, réduit drastiquement la mobilité étudiante comme académique, limité les occasions de partage avec la cité. Sur le terrain politique, l’abandon de l’accord-cadre par le Conseil fédéral a entraîné l’exclusion de la Suisse – reléguée au rang d’État tiers – du programme Horizon Europe, menaçant les collaborations internationales et la place de nos institutions dans l’Europe de la recherche.
Mais toute crise est riche d’opportunités, et les hautes écoles ont su, dans les deux cas, jouer pleinement le rôle que le pays attend d’elles. Elles ont apporté leurs compétences scientifiques dans la lutte contre la pandémie, l’éclairant sous tous ses aspects : sanitaire bien sûr, mais aussi économique, sociologique, psychologique. Elles ont apporté aux personnes en charge des politiques publiques les éléments factuels nécessaires pour fonder leurs décisions. Elles ont aussi veillé à ce que la crise ne les freine pas dans leurs missions essentielles. L’enseignement comme la recherche et le service à la cité ont pu se poursuivre, de nouvelles collaborations nationales ont vu le jour ou se sont renforcées, les mesures touchant les étudiantes et étudiants ont été déployées de façon coordonnée à l’échelle du pays.
swissuniversities a aussi contribué à la mise en œuvre rapide de solutions pour faire face aux conséquences néfastes de la relégation de la Suisse au rang de pays tiers dans Horizon Europe. Elle a souligné l’impact que pourrait avoir une exclusion durable non seulement sur l’enseignement supérieur, mais aussi sur l’économie, l’industrie, le bien-être du pays et de ses citoyennes et citoyens. Le partage des idées et des compétences est au cœur d’une recherche ouverte, porteuse de solutions face aux défis globaux que sont le changement climatique, la transition numérique ou la crise du multilatéralisme. L’association de notre pays à Horizon Europe est nécessaire pour nos chercheuses et chercheurs, comme l’est pour nos étudiantes et étudiants la participation à Erasmus+. swissuniversities, en tant qu’organisation faîtière, tout comme ses membres, les hautes écoles, ont su répondre à ces deux situations et porter le débat sur la place publique avec la sérénité, la rigueur et l’esprit de collaboration qui fondent toute démarche académique. Elles ont fait front commun et ont pleinement tenu leur rôle, qu’elles en soient ici remerciées.
Prof. Dr Yves Flückiger
Président swissuniversities
Au cours de l’année sous revue, la pandémie de coronavirus a tempéré les espoirs que nous avions fondés en janvier 2021 en nous mettant à nouveau à rude épreuve. Face aux nombreux rebondissements de la pandémie, les hautes écoles ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour offrir à leurs étudiantes et étudiants ainsi qu’à leur personnel les meilleures conditions possibles pour la préservation de la qualité de l’enseignement et de la recherche et la protection de leur santé. Par ailleurs, les consultations sur les mesures du Conseil fédéral et des cantons liées au coronavirus ont mis les hautes écoles au défi de définir rapidement une position commune et de préciser dans leurs prises de position les exigences et les réalités de la recherche et de la formation.
Sur de nombreux autres thèmes, des jalons plus ou moins significatifs ont été posés pour l’avenir, par exemple avec l’élaboration de la Coordination de la politique des hautes écoles à l’échelle nationale 2025-2028 en interaction avec l’Union européenne, les questions d’admission propres à chacune des hautes écoles ou encore la stratégie Open Research Data.
Le secrétariat général a pour sa part entretenu des échanges avec l’Administration fédérale des contributions afin de connaître les flux financiers de swissuniversities susceptibles d’être soumis à la TVA. Ce sujet est sur la table depuis longtemps déjà, et nous espérons y apporter l’année prochaine une solution acceptable à nos yeux.
À l’été 2021, le secrétariat général a pour la première fois de son histoire accueilli un apprenti pour une durée de six mois. Ainsi, le secrétariat général de swissuniversities participe également au renforcement de la formation professionnelle au travers de la formation d’apprenties et apprentis.
En 2021 aussi, le télétravail s’est largement imposé dans notre quotidien professionnel. Je remercie tout le personnel du secrétariat général pour sa persévérance, son engagement et sa volonté de maintenir vivant notre esprit d’équipe dans les circonstances exceptionnelles que nous vivons, et même de le renforcer et de le nourrir au travers de méthodes innovantes.
Nous remercions tous nos collègues des hautes écoles, de la Confédération et des cantons pour leur collaboration stimulante et constructive !
Martina Weiss
Secrétaire générale de swissuniversities
swissuniversities a abordé un large éventail de sujets en 2021. Il s'agissait notamment des trois thèmes prioritaires suivants : 1. les hautes écoles durant l’année corona 2021, 2. le positionnement des hautes écoles au plan international, 3. Open Science : Open Access et Open Research Data.
Les hautes écoles suisses, qui accueillent quotidiennement sur leurs campus plusieurs milliers de personnes, ont été particulièrement touchées par la crise du coronavirus. Les réponses apportées par les hautes écoles à cette situation exceptionnelle ont été définies en fonction des directives fédérales et cantonales, mais également de la taille, du niveau de centralisation et des capacités déjà existantes des institutions.
Les hautes écoles ont repris le semestre de printemps 2021 comme elles avaient terminé celui de l’automne 2020 : la quasi-totalité des enseignements ont été basculés en ligne, mais des exceptions sont demeurées possibles pour des branches ou domaines nécessitant absolument une infrastructure ou une interaction. À la suite des assouplissements annoncés le 14 avril 2021 par le Conseil fédéral, la plupart des institutions ont adapté leur stratégie et augmenté les possibilités d’activités en présentiel sur les campus. Les dispositions édictées par le Conseil fédéral - maximum de 50 personnes, respect des distances et utilisation du tiers de la capacité des salles - se sont néanmoins avérées très restrictives, surtout pour les petits établissements, qui n’ont pu proposer que peu d’aménagements à leurs étudiantes et étudiants.
Au début du semestre d’automne, la plupart des institutions ont pu renoncer à certaines restrictions et proposer à nouveau un enseignement présentiel à d’importantes cohortes grâce à l’introduction de l’obligation du certificat Covid. Une grande partie des hautes écoles a proposé aux étudiantes et étudiants ne disposant pas d’un certificat Covid valide une offre en ligne étendue, notamment sous forme d’enregistrements ou d’'enseignement à distance.
En ce qui concerne les examens durant les sessions d’hiver et d’été 2021, ils ont essentiellement eu lieu en ligne. Le régime d’exception qui avait pu prévaloir durant les précédentes sessions n’a souvent pas été reconduit et les échecs ont à nouveau été comptabilisés comme tels afin de ne pas porter préjudice à la qualité des titres décernés.
De nombreuses hautes écoles ont développé de nouvelles mesures pour aider les étudiantes et étudiants à faire face aux effets matériels de la crise (aides d’urgence, fonds de solidarités, révision des règles relatives aux prêts et bourses, etc.) ou ont renforcé les mesures déjà existantes. Il en a été de même pour les mesures soutenant la santé mentale des étudiantes et étudiants (coaching, consultations avec des spécialistes, workshops, sessions de sport en ligne, etc.).
En guise de conclusion, il convient de souligner que, comme en 2020, les hautes écoles sont restées profondément engagées dans des projets de recherche en lien avec le coronavirus.
Convaincu que la recherche et l’innovation ne s’arrêtent pas aux frontières, swissuniversities poursuit ses efforts en vue de renforcer la compétitivité et le positionnement des hautes écoles au plan international. Les défis mondiaux comme la pandémie Covid-19 et le changement climatique exigent des solutions communes, une science ouverte, une coopération internationale et un financement stable de la recherche. C’est aussi l’une des clés de la prospérité du pays.
Depuis que le Conseil fédéral a interrompu les négociations sur l’accord-cadre avec l’Union européenne, la Suisse est positionnée jusqu’à nouvel ordre comme un État tiers non associé. Ce statut a pour conséquence que les hautes écoles suisses ne peuvent plus participer à Horizon Europe et Erasmus+ en tant que partenaires à part entière. Cela a de graves conséquences pour les hautes écoles, car les projets ne peuvent pas être réalisés ou seulement de manière limitée. Le recrutement de chercheurs et chercheuses est rendu beaucoup plus difficile, et il y a un risque de départ des scientifiques de pointe vers d’autres pays. swissuniversities a entrepris plusieurs démarches au courant de l’année 2021 auprès de ses partenaires au plan européen et a alerté et sensibilisé à plusieurs reprises les autorités et partenaires au plan national en lien avec cette situation très délicate pour l’avenir de la place scientifique et de la formation suisse. Cet engagement se poursuivra en 2022, avec l’espoir qu’une issue soit rapidement trouvée.
Au chapitre du positionnement international des hautes écoles, swissuniversities a poursuivi fin 2020 l’envoi à toutes les hautes écoles d’une enquête sur la collaboration avec la Chine. Les résultats font clairement apparaître un besoin d’action en matière de collaboration avec la Chine. Sur la base de ces résultats, il a été décidé de porter l’action sur trois points :
1) Le renforcement de la coordination au niveau national ;
2) L’élaboration d’un guide pratique ;
3) La création d’un groupe de travail chargé d’évaluer la pertinence de la création d’un réseau national sur le thème de la Chine. Un premier échange national sur ce thème a eu lieu le 24 novembre 2021 dans le cadre de l’Europa Forum Lucerne. Un guide est en cours d’élaboration, pour publication au printemps 2022.
L’Open Science incarne l’idée maîtresse selon laquelle la recherche scientifique, les données et leur diffusion doivent être accessibles à tous les niveaux de la « société chercheuse » et du grand public.
Les résultats du programme Informations scientifiques 2013-2021 (P-5), qui s’est achevé en 2021, ont été débattus avec la communauté le 30 novembre 2020 dans le cadre de la conférence « P-5 Outcomes : Scientific Information Services for All » : sur deux périodes FRI, le programme a ainsi financé 43 projets au total, dont 30 ont abouti à des services au profit de tous les membres de la communauté scientifique.
Le programme Informations scientifiques (P-5) a donné lieu au programme Open Science 2013–2021 actuel, dont les contenus font ressortir deux axes prioritaires : l’Open Access pour la phase A, et l’Open Research Data pour la phase B.
L’équipe de négociation « Big Deals » a été constituée sur la base de la stratégie et du plan d’action Open Access de 2017. L’aboutissement fructueux des négociations 2021 avec les trois grands éditeurs Elsevier (mai 2020), Springer Nature (juillet 2020) et Wiley (avril 2021) a permis à swissuniversities de mettre en œuvre le modèle Read&Publish avec les trois éditeurs leaders du secteur ; ce modèle permet l’accès en lecture à leurs revues scientifiques et inclut les publications en Open Access. Parallèlement à ces négociations, le coup d’envoi de préparatifs pour un prochain round de négociations a été donné en 2021.
En 2021, swissuniversities a rempli le mandat du SEFRI de janvier 2020 en vue de l’élaboration d’une stratégie Open Research Data, d’un plan d’action associé et du programme Open Science I, phase B - ORD : swissuniversities, le Conseil des EPF, le Fonds national suisse (FNS) ainsi que les Académies suisses des sciences ont adopté la stratégie Open Research Data à l’été 2021 et le plan d’action correspondant au cours de l’hiver 2021.
La stratégie ORD est axée sur quatre objectifs : l’élaboration et l’accompagnement ciblés de solutions ORD sur la base des besoins et des pratiques ORD des communautés de recherche respectives, le développement stratégique et la consolidation des infrastructures et des services, la promotion des compétences ORD du personnel de recherche et l’échange de bonnes pratiques, de même que la création de conditions cadres systémiques et de soutien pour les institutions et les communautés de recherche.
La volonté commune de coordination adossée à une approche coopérative est une caractéristique centrale de la stratégie et du plan d’action. C’est ce qui a conduit à la création d’un Strategy Council largement participatif afin d’assurer la direction stratégique du plan d’action ORD. La communauté suisse de l’ORD est partie prenante de la conduite stratégique de l’ORD : deux Sounding Boards composés de chercheurs et de prestataires de services issus des institutions FRI soutiennent le déploiement décentralisé des mesures ORD.
« Face à l’évolution de ces dernières années au niveau global, il est d’autant plus urgent de prendre parti pour la protection de ces principes menacés. »
En 2021, swissuniversities a réaffirmé son attachement aux valeurs académiques et à l’intégrité scientifique. D’une part, swissuniversities a rappelé, à la faveur d’une déclaration sur les valeurs académiques, les deux principes d’autonomie institutionnelle et de liberté académique. Face à l’évolution de ces dernières années au niveau global, il est d’autant plus urgent de prendre parti pour la protection de ces principes menacés. Dans ce contexte, l’autonomie institutionnelle et la liberté académique sont des gages essentiels de la stabilité de la société et de la démocratie.
D’autre part, swissuniversities, le Fonds national suisse, les Académies suisses des sciences et Innosuisse, l’agence suisse pour l’encouragement de l’innovation, s’engagent, au travers d’un code d’intégrité scientifique élaboré de concert, à faire en sorte qu’au sein de la communauté scientifique, l’intégrité deviennent une réalité et que les comportements inappropriés soient évités. Le code préconise par ailleurs l’instauration de structures et de valeurs de référence pour le traitement des infractions.
En l’espèce, swissuniversities s’est engagée auprès de la Conférence suisse des hautes écoles (CSHE) en faveur de la création d’un centre de compétence national qui, dans l’intérêt des hautes écoles suisses, défend une mise en œuvre cohérente et transparente des normes d’intégrité scientifique des Académies suisses des sciences ainsi qu’une meilleure coopération des hautes écoles dans ce domaine. La CSHE va mettre en place un groupe de projet chargé d’examiner les possibles variantes de mise en œuvre d’un tel centre.
« Les programmes actuels ont connu un bon démarrage. »
Les hautes écoles sont soutenues par la Confédération au travers de contributions liées à des projets, ce afin qu’elles réalisent, individuellement ou collectivement, des programmes et des projets innovants qui revêtent un intérêt politique pour les hautes écoles à l’échelle de la Suisse. La plupart des mises au concours des 13 programmes de la période FRI 2021-2024 sont closes. Les projets ont été sélectionnés, et les travaux ont commencé. Les programmes actuels se fondent sur des travaux préliminaires de swissuniversities : conformément au mandat de la CSHE, ces programmes font la part belle à la promotion de la relève (via les doubles profils de compétences, l’encouragement à la mobilité des doctorantes et doctorants et le développement du troisième cycle), à la numérisation (Open Access, Open Research Data et Digital Skills), à l’égalité des chances ainsi qu’à la consolidation des réseaux et au développement de carrière dans les didactiques disciplinaires.
« La complexité de l’élaboration de la coordination de la politique des hautes écoles à l’échelle nationale 2025-2028 est accentuée du fait de l’exclusion de la Suisse d’Horizon Europe. »
Tous les quatre ans, les hautes écoles suisses préparent une planification stratégique (coordination de la politique des hautes écoles à l’échelle nationale) à l’intention de la Conférence suisse des hautes écoles. Elles y fixent les mesures et les objectifs communs et y définissent les fonds fédéraux nécessaires en lien avec la loi sur l’encouragement des hautes écoles et la coordination dans le domaine suisse des hautes écoles. Le Conseil fédéral a décidé de soumettre à consultation publique le message FRI 2025-2028, à la suite de quoi le Conseil des hautes écoles a mandaté swissuniversities en mai 2021 pour présenter dès le mois de mai 2022 un plan de coordination de la politique des hautes écoles à l’échelle nationale.
Dans l’ensemble, on retiendra que le mandat des hautes écoles suisses s’élargit : il s’agit de poursuivre les priorités actuelles et de les compléter par de nouveaux mandats. Pour la nouvelle période FRI, le mandat prévoit notamment de mettre l’accent sur la durabilité, la numérisation (en particulier sur l’Open Research Data) et l’égalité des chances. La complexité de l’élaboration de la coordination de la politique des hautes écoles à l’échelle nationale 2025-2028 est accentuée du fait de l’exclusion de la Suisse d’Horizon Europe. Ainsi, la priorité des travaux de la délégation Coordination de la politique des hautes écoles en 2021 fut la préparation de la requête de swissuniversities. La coordination de la politique des hautes écoles au niveau national 2025-2028 défend dorénavant un point de vue qui englobe tous les types de hautes écoles, tout en veillant, dans les chapitres thématiques, à préserver un équilibre entre ces différents types et en s’attardant, lorsque cela fait sens, sur les spécificités propres à chaque type.
« Solidarité internationale de la communauté académique. »
Le paysage universitaire suisse et swissuniversities n’ont pas été épargnés par les préoccupations concernant les événements survenus en Afghanistan en août 2021. L’inquiétude quant à l’avenir de la communauté académique en Afghanistan a poussé des hautes écoles à se renseigner sur l’accueil des chercheurs. Le réseau international « Scholars at Risk » a ainsi été invité en octobre à l’assemblée plénière de swissuniversities afin d’informer sur la situation et de renforcer la solidarité internationale de la communauté académique.
Dans le cadre du réseau Scholars at Risk Suisse, soutenu par des bourses du FNS, la réflexion se porte désormais sur les possibilités d’accueil des chercheurs afghans dans les murs des hautes écoles suisses.
L’affiliation à Scholars at Risk, en place depuis 2017, s’inscrit dans le droit-fil du positionnement clair de swissuniversities en faveur de la protection de la liberté académique. swissuniversities s’engage également pour la préservation des valeurs universitaires fondamentales au sein du réseau « Universities For Enlightenment ».
« Création de plates-formes durables pour la coopération en matière de recherche et d’éducation. »
Le 30 juin 2021, la première phase du programme SUDAC (P-6) s’est achevée avec succès. Depuis 2017, dix projets autour des enjeux du développement durable dans le Sud global ont été lancés dans le cadre de l’Agenda 2030. Il en a émergé une collaboration fructueuse, non seulement entre les hautes écoles suisses et les partenaires internationaux, mais également au sein du paysage suisse des hautes écoles, à savoir entre les universités, les hautes écoles spécialisées et les hautes écoles pédagogiques.
Les réseaux mis en place sont également au cœur de la deuxième phase du programme SUDAC à horizon 2024 : l’objectif du programme est d’instaurer des plates-formes de coopération durables en matière de recherche et d’éducation dans cinq régions du Sud global. Ces « Clusters of Cooperation » (CLOCs) sont ancrés en Afrique de l’Ouest, en Afrique de l’Est, en Afrique du Nord, au Proche-Orient, dans la région andine et en Asie du Sud.
Placée sous la houlette de swissuniversities, la première phase du programme SUDAC révèle un excellent emploi des fonds disponibles et a pleinement atteint ses objectifs, tant au niveau des différents projets que du programme global. Un constat qui n’allait nullement de soi si l’on considère le contexte de la pandémie et son impact sur la coopération internationale, et qui montre la résilience des projets et des partenariats.
« Les microcredentials constituent une thématique émergente au niveau international. »
Les microcredentials constituent une thématique émergente au niveau international. Des discussions prospectives ont eu lieu au sein de swissuniversities afin de mieux appréhender les éventuelles conséquences de cette évolution pour le domaine suisse des hautes écoles. D’un point de vue théorique, un microcredential est une qualification attestant l’acquisition de compétences ou de connaissances extrêmement ciblées dans le cadre d’un cours ou d’un module court. Ces qualifications sont flexibles dans la mesure où elles peuvent souvent être acquises en ligne et combinées pour ouvrir de nouvelles opportunités d’apprentissage à des publics plus larges. Les pays de l’espace européen de formation sont tous engagés dans un processus de réflexion pour savoir comment adapter ce nouveau concept à leur réalité nationale. La Suisse ne fait pas exception à la règle, et swissuniversities a activement participé en 2021 au projet européen MICROBOL ayant pour objectif d’examiner l’adéquation des instruments du système de Bologne pour encadrer l’usage et le développement des microcredentials.
« Le cadre de qualifications pour le domaine suisse des hautes écoles a pour la première fois été approuvé politiquement à l’occasion de l’actualisation du nqf.ch-HS. »
En 2021, swissuniversities a actualisé le cadre de qualifications pour le domaine des hautes écoles nqf.ch-HS sur la base des nouvelles bases légales, notamment la loi sur l’encouragement et la coordination des hautes écoles, l’ordonnance du Conseil des hautes écoles sur la coordination de l’enseignement, l’ordonnance du Conseil des hautes écoles sur l’admission aux hautes écoles spécialisées et aux instituts de niveau haute école spécialisée ainsi que l’ordonnance d’accréditation.
Pour la description des niveaux bachelor, master et doctorat, les descripteurs de Dublin du QF-EHEA, développés en 2004 déjà par un groupe de travail de la Joint Quality Initiative, continuent à être utilisés. Le descripteur relatif à la formation continue des hautes écoles a été exclu de la mise à jour. Depuis 2020, les valeurs de référence pour la formation continue des hautes écoles de swissuniversities, dont le Conseil des hautes écoles a pris connaissance et qu’il a approuvées en tant que prescriptions cadres communes, constituent la référence pour la formation continue.
En novembre 2021, le cadre de qualifications pour le domaine des hautes écoles a été approuvé politiquement pour la première fois par l’organe politique, la Conférence suisse des hautes écoles, pour toutes les hautes écoles.
« Les hautes écoles universitaires prennent de nombreuses mesures pour renforcer l’interprofessionnalité et la médecine de famille. »
swissuniversities a transmis en 2021 à la Conférence suisse des hautes écoles le rapport final du programme spécial « Augmentation du nombre de diplômes délivrés en médecine humaine ». Dix hautes écoles universitaires proposant une formation en médecine humaine ont participé au programme spécial mené entre 2017 et 2020. Le programme avait pour objectif d’augmenter durablement le nombre de diplômes en médecine humaine à au moins 1’300 par an d’ici 2025. La Confédération a alloué 100 millions de CHF dans le cadre des contributions liées à des projets pour les années 2017-2020 à titre de financement initial. Pour faire face à la situation incertaine dans le domaine des soins, les projets devaient contribuer à renforcer la collaboration interprofessionnelle ainsi que la médecine de famille.
Le programme spécial est l’un des projets universitaires les plus ambitieux et les plus complexes de ces dernières années, élaboré et coordonné par swissuniversities. L’augmentation du nombre de places d’études représente une contribution importante des hautes écoles à la sécurité de l’approvisionnement médical en Suisse.
Le rapport final sur le programme spécial de swissuniversities souligne que l’objectif de 1'300 diplômes d’ici 2025 pourra vraisemblablement être atteint. Il montre en outre que les hautes écoles prennent des mesures appropriées pour renforcer la collaboration interprofessionnelle et la médecine de famille.
« Promouvoir la communication et la transparence en matière d’expérimentation animale. »
L’expérimentation animale reste une thématique vivement discutée en Suisse. Le 13 février 2022, le peuple suisse s’est d’ailleurs prononcé contre l’initiative populaire pour une interdiction de l’expérimentation animale et humaine. En plus d’une prise de position mettant en garde contre l’interdiction de la médecine et de la recherche qu’aurait entraînée de facto l’adoption de cette initiative, swissuniversities, soutenue par son réseau SAFN, a élaboré plusieurs fiches d’information sur des sujets clés liés à l’expérimentation animale.
Depuis 2020, swissuniversities a également mis à disposition sur son site internet des informations spécifiques aux hautes écoles concernant notamment les statistiques annuelles de l’expérimentation animale publiées par l’OSAV ainsi que les mesures mises en place lors du semi-confinement décrété en 2020 pour faire face à la pandémie de COVID-19. Ces différentes publications contribuent à l’objectif d’ouverture et de transparence poursuivi par la communauté scientifique, de même que l’initiative Swiss Transparency Agreement on Animal Research (STAAR), dont le lancement aura lieu le 2 juin 2022 sous l’égide de swissuniversities. Face aux enjeux éthiques et scientifiques soulevés par la recherche ayant recours à des animaux, swissuniversities s’efforce d’apporter son soutien aux hautes écoles.
« La diversité est un facteur décisif pour le renforcement de l’excellence. »
Au cours de l’année sous revue, swissuniversities a abordé, au sein de ses différents organes et dans ses échanges avec les institutions partenaires d’envergure nationale et internationale, la question du renforcement de l’égalité des chances et de la diversité. Ce faisant, elle s’est attardée sur les moyens permettant d’améliorer encore la promotion de la relève tout en affichant la conviction que la diversité représente aussi un facteur décisif pour le renforcement de l’excellence des institutions.
En collaboration avec l’Office fédéral de la statistique, swissuniversities a perfectionné le Gender Monitoring en vue de recenser les nouveaux engagements de professeures et professeurs dans les hautes écoles universitaires. Le programme Égalité des chances et développement des hautes écoles 2017-2020 a fait éclore d’autres bases de travail. Ainsi, des plans d’action propres aux hautes écoles ont permis de consolider l’ancrage de l’égalité des chances dans les institutions. Par ailleurs, onze projets de coopération à haute visibilité ont été menés à bien. Enfin, le programme a servi de cadre pour le lancement d’une enquête sur les carrières duales dans les hautes écoles.
L’année 2021 a été marquée par le lancement du nouveau programme 2021-2024 et d’une première série de projets qui, outre l’égalité des chances entre femmes et hommes, abordent d’autres dimensions de l’inégalité des chances, comme le handicap ou l’origine (sociale). Une deuxième série de projets sera lancée en 2022.
« Renforcement des didactiques disciplinaires au travers d’une collaboration embrassant tous les types de hautes écoles et de programmes nationaux. »
En décembre 2021, le Comité de swissuniversities a adopté la « Stratégie nationale suisse dans le domaine de la didactique disciplinaire 2021-2028 », élaborée avec la participation des déléguées et délégués Didactique disciplinaire et des trois chambres de swissuniversities, ainsi que sur la base des préconisations d’un groupe d’expertes et d’experts.
La Stratégie nationale dans le domaine de la didactique disciplinaire de swissuniversities définit une approche des lignes directrices de la future collaboration pour le renforcement de la didactique disciplinaire dans le paysage suisse des hautes écoles, défendue par l’ensemble des hautes écoles et qui embrasse tous les types de hautes écoles. Elle décrit en quatre objectifs, cinq champs d’action et 14 priorités les aménagements nécessaires à cet effet. La stratégie est accompagnée d’un plan d’action qui propose des mesures possibles pour atteindre les objectifs stratégiques.
Fin 2021, le programme P-9 « Développement des compétences scientifiques en didactiques disciplinaires 2017-2020/2021 » prolongé d’un an, qui avait donné le coup d’envoi du développement de la Stratégie nationale dans le domaine de la didactique disciplinaire, a été achevé avec succès. Le programme a permis la mise en place d’activités de développement fondamentales dans les trois domaines suivants : offres d’études, promotion de la relève et mise en réseau.
Le nouveau programme P-9 « Didactique disciplinaire : consolidation des réseaux et développement des parcours professionnels 2021-2024 » lancé pendant l’année sous revue prévoit en premier lieu une consolidation des structures créées pendant la période 2017-2020/2021 et a également pour objectif l’amélioration des opportunités de carrière pour la relève scientifique dans le domaine des didactiques disciplinaires.
« Le développement durable est un enjeu fondamental pour les hautes écoles suisses. »
Le développement durable est un enjeu fondamental pour les hautes écoles suisses, et elles abordent cette question au travers d’un grand nombre de projets et de mesures au niveau de la recherche, de l’enseignement, de l’entreprise et, depuis 2020, via le réseau « Sustainability at swissuniversities ». En 2021, le réseau Durabilité des hautes écoles suisses de swissuniversities a entamé ses travaux et a notamment préparé une prise de position de swissuniversities sur la Stratégie de développement durable 2030. Lors de la réunion du réseau de 2021, différentes perspectives et tendances sur les thèmes du développement durable et des hautes écoles ont été explorées, et des champs de travail possibles ont été identifiés.
Afin de resserrer la position de swissuniversities sur la question de la durabilité et d’aborder cette même question de manière concertée entre toutes les hautes écoles, le Comité de swissuniversities a chargé la délégation Coordination de la politique des hautes écoles de préparer pour 2022 un papier de position détaillé sur la durabilité, qui intègre les perspectives en matière d’environnement, d’économie et de justice sociale.
(en CHF)
Actifs | 2021 |
2020 |
Actif circulant | 0 |
0 |
Liquidités | 7’909’313 |
6’624’329 |
Créances sur fournitures et prestations | 1’824’586 |
786’265 |
Actifs de régularisation | 707’196 |
987’878 |
Total actif circulant | 10’441’095 |
8’398’472 |
Actifs immobilisés | 0 |
0 |
Immobilisations financières | 40’040 |
40’040 |
Immobilisations corporelles | 132’555 |
110’293 |
Total actifs immobilisés | 172’595 |
150’333 |
Total des actifs | 10’613’690 |
8’548’805 |
Passifs | 2021 |
2020 |
Capital étranger à court terme | 0 |
0 |
Dettes sur fournitures et prestations | 304’157 |
493’018 |
Dettes à court terme soumises à l’intérêt | 2’892’822 |
1’065’935 |
Autres dettes à court terme | 158’610 |
124’120 |
Comptes de régularisation passifs | 881’871 |
1’522’990 |
Provisions à court terme | 114’000 |
0 |
Total capital étranger à court terme | 4’351’459 |
3’206’062 |
Capital étranger à long terme | 0 |
0 |
Autres dettes à long terme | 3’325’160 |
2’802’346 |
Provisions à long terme | 1’275’191 |
1’558’337 |
Total capital étranger à long terme | 4’600’350 |
4’360’683 |
Total capital étranger | 8’951’809 |
7’566’745 |
Capital propre | 0 |
0 |
Réserves | 1’454’487 |
1’494’487 |
Report de pertes (report de bénéfices) | -472’428 |
-957’475 |
Bénéfice de l’exercice (déficit de l’exercice) | 679’822 |
445’047 |
Total des capitaux propres | 1’661’881 |
982’059 |
Total du passif | 10’613’690 |
8’548’805 |
(en CHF)
Compte de résultat | 2021 |
2020 |
Cotisations des membres | 2’918’613 |
2’964’112 |
Cotisations des membres projets | 221’380 |
230’746 |
Cotisations Confédération selon LEHE | 1’454’152 |
1’491’635 |
Remboursement cotisations Confédération LEHE | -148’705 |
-24’059 |
Cotisations Confédération ordonnances | 640’550 |
716’500 |
Remboursement cotisations Confédération ordonnances | -155’876 |
-193’602 |
Contributions liées à des projets (CPr) Confédération | 2’537’225 |
1’686’983 |
Remboursement contributions liées à des projets (CPr) Confédération | -391’231 |
0 |
Cotisations cantons selon LEHE | 1’454’152 |
1’491’635 |
Remboursement cotisations cantons LEHE | -148’705 |
-24’059 |
Cotisations projets cantons selon LEHE | 0 |
0 |
Contributions canton mandats/ordonnances | 919’603 |
811’342 |
Financement de projets Commission européenne | 2’757 |
2’275 |
Frais AMS | 855’259 |
833’668 |
Frais AMS années précédentes | 0 |
2’525 |
Contribution Hautes écoles | 276’577 |
356’356 |
Cotisations de tiers | 11’699 |
10’792 |
Recettes des remboursements et réserves | 0 |
0 |
Réduction du rendement TVA | -220’748 |
-264’239 |
Produit d’exploitation | 10’226’705 |
10’092’610 |
Comptabilité des fonds fiduciaires projets et programmes | 51’140 |
228’279 |
Salaires | -5’315’508 |
-5’092’347 |
Honoraires d’experts | -379’967 |
-268’607 |
Dépenses d’assurance sociale | -1’156’895 |
-1’110’213 |
Autres charges de personnel | -105’411 |
-179’237 |
Prestations de tiers | 0 |
-48’924 |
Charges de personnel | -6’957’782 |
-6’699’328 |
Charges de locaux | -992’046 |
-900’952 |
Entretien, réparations, dépenses de leasing | -17’157 |
-12’643 |
Prestations de tiers | -1’039’565 |
-1’588’569 |
Assurances choses, taxes | -9’145 |
-8’524 |
Dépenses d’énergie et d’élimination des déchets | -12’938 |
-12’534 |
Dépenses administratives | -250’093 |
-273’802 |
Bibliothèque | -5’255 |
-8’507 |
Dépenses informatiques | -154’514 |
-248’699 |
Dépenses publicitaires | -315’167 |
-219’452 |
Autres charges d’exploitation | -277’159 |
-402’254 |
Charges financières | -87’936 |
-44’002 |
Résultat financier | 5 |
2 |
Amortissements machines et appareils | -30’540 |
-32’812 |
Amortissement mobilier et équipements de bureau | -13’254 |
-8’939 |
Autres charges d’exploitation | -3’204’766 |
-3’761’686 |
Produits apériodiques | 566’865 |
602’404 |
Frais apériodiques | -2’691 |
-17’592 |
Autres produits hors exploitation | 352 |
360 |
Produits/charges extraordinaires | 564’525 |
585’172 |
Bénéfice/déficit de l’exercice | 679’822 |
445’047 |
Recteur Université de Genève, UNIGE Président de swissuniversities
Rectrice Université de Fribourg, Unifr Vice-présidente ex officio
Rectrice Haute École Spécialisée de Suisse occidentale, HES-SO Vice-présidente ex officio
Recteur Pädagogische Hochschule Zürich, PH Zürich Vice-président ex officio
Recteur Fachhochschule Graubünden, FHGR
Président Eidgenössische Technische Hochschule Zürich, ETH
Recteur Haute École pédagogique des cantons de Berne, du Jura et de Neuchâtel, HEP-BEJUNE
Secrétaire générale swissuniversities avec voix consultative
Recteur Berner Fachhochschule, BFH
Président École polytechnique fédérale de Lausanne, EPFL
Président de direction Fachhochschule Nordwestschweiz, FHNW
Recteur d'OST Fachhochschule Ostschweiz, FHO / OST – Ostschweizer Fachhochschule
Membre du Conseil de direction Haute École pédagogique Fribourg, HEP | PH FR; jusqu’au 31 janvier 2021 Dr Lukas Lehmann
Co-Directeur ad interim Haute École pédagogique du Valais, HEP-VS / PH-VS
Recteur Haute École pédagogique Vaud, HEP Vaud
Rectrice Interkantonale Hochschule für Heilpädagogik, HfH
Recteur Hochschule Luzern, HSLU
Recteur Kalaidos Fachhochschule Schweiz, Kalaidos
Recteur Pädagogische Hochschule Bern, PHBern
Recteur Pädagogische Hochschule Graubünden, PHGR
Rectrice Pädagogische Hochschule Luzern, PH Luzern
Rectrice Pädagogische Hochschule Schaffhausen, PHSH; jusqu'au 31 juillet 2021 Thomas Meinen
Recteur Pädagogische Hochschule Schwyz, PHSZ
Recteur Pädagogische Hochschule St. Gallen, PHSG
Recteur ad interim Pädagogische Hochschule Thurgau, PHTG; jusqu'au 30 novembre 2021 prof. Dr Priska Sieber
Rectrice Pädagogische Hochschule Zug, PH Zug
Directeur Scuola universitaria professionale della Svizzera italiana, SUPSI
Rectrice Universität Basel
Recteur Universität Bern, UniBE
Recteur Université de Lausanne, UNIL; jusqu'au 31 juillet 2021 prof. Dr Nouria Hernandez
Recteur Universität Luzern, Unilu
Recteur Université de Neuchâtel, UniNE
Recteur Universität St. Gallen, HSG
Recteur Università della Svizzera italiana, USI
Recteur Universität Zürich, UZH
Recteur Zürcher Hochschule der Künste, ZHdK Zürcher Fachhochschule, ZFH
Recteur Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften, ZHAW
Directrice Pädagogische Hochschule FHNW, PH FHNW (*participe à l’assemblée plénière comme invitée)
Directeur Dipartimento formazione e apprendimento della SUPSI, SUPSI-DFA (*participe à l’assemblée plénière comme invité)
Dr Martina Weiss
Secrétaire générale
martina.weiss@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 68
Dr Sabine Felder
Suppléante secrétaire général/ Responsable du Domaine Enseignement et de l'infrastructure
sabine.felder@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 39
Etienne Dayer
Responsable de la chambre des hautes écoles spécialisées
etienne.dayer@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 31
Dr François Grandjean
Responsable de la chambre des hautes écoles universitaires
françois.grandjean@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 69
Dr Andrea Hungerbühler
Responsable de la chambre des hautes écoles pédagogiques
andrea.hungerbuehler@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 59
Noëmi Eglin-Chappuis
Co-responsable du Domaine Recherche et Développement
noemi.eglin@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 37
Dr Stefanie Wyssenbach
Co-responsable du Domaine Recherche et Développement
stefanie.wyssenbach@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 82
Rahel Imobersteg
Responsable du Domaine Politique des hautes écoles
rahel.imobersteg@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 72
Dr Dimitri Sudan
Responsable du Domaine Relations internationales
dimitri.sudan@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 56
Livia Blarasin
Responsable des Finances
livia.blarasin@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 47
Barbara Jgushia
Responsable des ressources humaines
barbara.jgushia@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 49
Dietrich Lindemann
Responsable de l'informatique
dietrich.lindemann@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 51
Josefa Haas
Responsable de communication
josefa.haas@swissuniversities.ch
+41 31 335 07 34