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Mener des négociations avec les éditeurs scientifiques fait partie de la stratégie nationale suisse en matière d’Open Access. Ces négociations ont abouti ces dernières années à de nombreux contrats "Read and Publish", ce qui a permis d’augmenter de manière significative la proportion de publication Open Access en Suisse. Cela a également conduit à une transformation des modèles de publication "Pay-to-Read" (c'est-à-dire basés sur des abonnements) vers des modèles "Pay-to-Publish".

Sur mandat de swissuniversities, le Consortium des bibliothèques universitaires suisses (CSAL) négocie des licences avec les éditeurs afin de permettre l’accès aux publications numériques. Presque toutes les hautes écoles suisses sont impliquées dans les licences consortiales avec les grands éditeurs. Le consortium négocie donc pour le compte de plus de 40 institutions, ce qui améliore la force de négociation de la Suisse.

Les négociations avec les trois grandes maisons d'édition, à savoir Springer Nature, Elsevier et Wiley (aussi appelées les négociations "Big Deals") représentent environ trois quarts des dépenses de licences en Suisse. Les contrats conclus avec ces dernières établissent en outre un précédent dans le cadre de futures négociations avec des éditeurs de taille moyenne.

Les objectifs des négociations, définis par la Délégation Open Science (DelOS) dans le mandat de négociation, sont approuvés par les membres de swissuniversities. Les résultats et les expériences des précédentes négociations sont régulièrement discutés entre les différentes parties prenantes. Les négociations pour l’Open Access se basent en outre sur les principes LIBER. Par leur signature, les hautes écoles, instituts et bibliothèques impliquées soutiennent les objectifs de négociations et s’engagent en même temps à ne pas mener de négociations parallèles.