Il est essentiel pour les hautes écoles que le semestre d'automne 2021/2022 puisse se dérouler dans des conditions largement normales et selon des standards de qualité attendus par tous. Toutefois, cela ne peut être attendu que si le plus grand nombre possible de membres de la communauté des hautes écoles est vacciné contre le Covid-19. Plus le taux de vaccination des étudiant∙e∙s et du personnel des hautes écoles est élevé, plus le retour à la normale est rapide et facile.
L'objectif premier des hautes écoles est d'éviter une nouvelle fermeture complète. Toutes les hautes écoles ont montré qu'elles pouvaient garantir la santé des étudiant∙e∙s et du personnel grâce aux concepts de protection développés et mis en œuvre. Toutefois, cela ne change rien au fait qu'une détérioration de la situation épidémiologique globale ne peut être exclue. Bien qu'il soit peu probable que la participation aux cours ait été un facteur d'infection, des mesures supplémentaires pourraient également s'avérer nécessaires dans l'enseignement supérieur. Dans une telle situation, l'utilisation du certificat Covid-19 pour les hautes écoles pourrait être dans certains cas un complément utile et judicieux à leurs concepts de protection. De l'avis du Comité de swissuniversities, l'exigence d'un certificat dans les hautes écoles, notamment pour la formation de base, n'est admissible que s'il existe une base légale correspondante. Il propose donc de créer une telle base légale au niveau fédéral, qui permettrait aux hautes écoles de prévoir, en cas de besoin et à titre exceptionnel, une obligation de certificat ciblée et pour des activités précisément définies.
Pour les activités extracurriculaires telles que la restauration ou le fitness, le Comité de swissuniversities part du principe que les mêmes règles s'appliquent que pour les offres hors campus.